31 juillet 2020

LET'S TALK ABOUT SEX ( CLUB ), BABY !

Quand ça arrive, c'est à peu de choses près toujours le même rituel.
On est dimanche. La matinée se déroule calmement et le temps semble passer super lentement parce que je déteste les dimanches. Depuis l'enfance.

Chacun d'eux me rappelle l'ennui que représentait ce jour de la semaine à mes yeux quand j'étais gamin. Jamais de sortie prévue en soirée puisque l'école recommençait le lendemain. Devoirs inachevés à terminer en hâte dans l'après-midi. Ou alors dimanche signifiait retour du weekend avec mon groupe de jeunes pour replonger vers la soporifique linéarité de l'existence.

Les dimanches, pour moi, ne s'annoncent jamais d'emblée comme joyeux et mouvementés.
Et malgré mes régulières tentatives pour les envisager moins monotones, j'ai dû me rendre à l'évidence : ils resteraient sans doute ad libitum ces journées dédiées au repos « bien mérité » après la si longue et si « fatigante » semaine. Ces journées durant lesquelles quasiment tout est à l'arrêt et surtout durant lesquelles, quasiment personne n'envisage rien de dingue...

Ma trentaine s'est profilée à l'horizon puis s'est pointée au calendrier, me laissant la conviction qu'à vie je ne trouverais rien d'autre dans mes dimanches que du plonplon.
Seulement, la vie, justement, est pleine de surprises -à présent j'en ai la preuve qui m'a permis de construire une foi inébranlable en l'optimisme, du coup je vous la partage !- et quand le sex-club gay récemment ouvert pas loin de chez moi a décidé d'organiser des après-midis NAKED & UNDERWEAR, quelle n'a pas été mon bonheur de découvrir qu'il optait justement pour les dimanches de 15h à 22h ! Adieu morosité dominicale ! Bonjour exploration de libido !
Un temps, j'ai pensé envoyer des fleurs aux organisateurs, mais les connaissant à présent un peu mieux, je me suis dit que je les laisserais m'expliquer eux-mêmes le meilleur moyen de les remercier...
J'avais lu dans un bouquin d'approche holistique de l'existence que lorsqu'on souhaite vraiment super fort quelque chose, il faut oser en faire la demande à l'Univers. Et si je l'avais fait, je n'aurais peut-être pas dû attendre aussi longtemps... Mais bon, dire que je savais pertinemment que c'était me balader cul nu -et zgueg aussi, certaines fois- qui me rendrait foufette le jour de mon congé hebdomadaire, aurait été mentir.

Donc, quand ça arrive, écrivais-je, c'est à peu de choses près le même rituel. Sauf que dans ce rituel-là, j'ai trouvé une pétillante et stimulante motivation.

Et d'accord, je suis obligé de laisser le temps trainer un peu parce que l'ouverture des portes du club ne se fait qu'à 15h ( Pour moi, j'avoue, ça pourrait démarrer dès le matin ! ) mais quand l'alarme programmée à mon réveil sonne à 13h30, les préparatifs commencent et fixent un sourire coquin sur mon visage jusqu"au coucher. Douche rapide. Friction à la lotion pour le corps sans parfum.
( Rappel : On ne porte ni déo ni parfum au sex-club, ça incommode tout le monde et c'est dégueu pour les mecs qui veulent vous lécher sous les aisselles ! ) Et en fonction des fois, je saute dans un jockstrap ou je zappe les sous-vêtements, avant d'enfiler mes chaussettes de sport rayées montantes pour entrer mon jeans. ( Pourquoi des chaussettes montantes ? Pour caler ta bouteille de poppers et ton numéro de vestiaire, loulou. Dans la chaussure, ça fait mal !)

Le « thème » de l'après midi change d'un dimanche au suivant, avec une alternative assez basique la plupart du temps ( Tout nu avec sous-vêtements acceptés un dimanche sur deux ; tout nu et rien d'autre, le dimanche d'après. ), mais certaines fois, le club organise un truc un peu différent ( Fétiche, ou un peu orienté. ) qui permet de ne pas tomber dans la routine.

La première fois que je m'y suis rendu c'était Nudité et Sous-vêtements acceptés.
J'étais super nerveux sur le chemin. Il faut sonner pour signaler sa présence et attendre que le gars du vestiaire vérifie qui est devant la porte avant d'ouvrir. Le jour d'une première expérience, l'intervalle te semble in-ter-mi-nable. Les passants n'ont, bien entendu, aucune idée de l'endroit où tu te rends, mais l'anxiété de rencontrer quelqu'un que tu connais sur le trottoir pendant que tu patientes est bien réelle. Le buzzer finit par vibrer, tu pousses la porte, et les notes de musique électro parviennent à tes oreilles.
Là, deuxième porte -coupe feu et pare-froid- derrière laquelle le vestiaire propose son lot de sacs dans lesquels droper tes effets personnels ( Donc la quasi totalité de tes fringues ! ) et, une fois le ticket boisson et le numéro de sac récupérés, tu es prêt à faire la cochonne.

Le lieu m'a plu instantanément.
Il y règne une ambiance, une humeur totalement reliée au plaisir du sexe. Rien de lubrique ou glauque. Certains regards sont moins subtils que d'autres ( Il y aura toujours des bourrus, darling ! ), mais dans l'ensemble, l'atmosphère générale est apaisée et bienveillante. C'est quelque chose que je découvre de plus en plus, en expérimentant les méandres du monde sexo-fetish ; les codes d'accès au plaisir y sont tellement plus nombreux, que la grande majorité des gens se respecte bien davantage que dans la « communauté » gay lambda.

Dans ce sex-club-là, pas de cabines pour se déshabiller. On le fait au su et vu de tout le monde, soit dans l'espace vestiaire, ou directement à côté des mecs arrivés avant nous, qui sirotent déjà un verre. Ça aussi, la première fois, c'est intimidant... dès la fois suivante, on comprend la métrique. Et puis surtout, on est bien trop impatient de filer à la pleine de jeux, pour se soucier de qui nous mate nous déshabiller.

Comme j'aime beaucoup me balader en baskets avec un harnais et un jockstrap, je pensais ne participer qu'aux après-midis avec sous-vêtements acceptés, mais un dimanche où j'avais mal vérifié l'agenda, quand j'ai débarqué avec mes accessoires, le mec du vestiaire m'a dit « - C'est complètement nu, aujourd'hui. Tu peux garder ton harnais et un cockring si tu veux. Mais pour ton jock, il faudra revenir... Cela dit, moi je dirais pas non à voir ta jolie queue ! »
J'ai été désarçonné cinq secondes. Et puis je me suis dit merde, j'ai fait le trajet, je reste. Ces dimanches-là, j'exhibe depuis fièrement ma bite comme tout le monde. Elle est très chouette ma bite. Elle n'a aucune raison de me faire complexer. Et je trouve ultra bandant de me la faire caresser, toucher, tirer et palper l'air de rien, quand je me commande un verre au bar, ou que je déambule dans la backroom.

Ce qui me fait kiffer avec le sex-club, c'est que tout le monde sait pourquoi il est venu. Pas de faux semblants ni de minauderies qui tiennent. Personne ne s'offusque si on lui refuse un plan, parce qu'on sait qu'on ne peut pas plaire à tout le monde, mais personne ne s'offense non plus si on lui sous-pèse un peu les couilles pendant qu'il boit sa bière ou son Jägermeister. Le lieu est dédié au cul, inutile de se prendre la tête.

Quand je débarque, je commence souvent par boire un coup, assis sur un tabouret. Je scrute les arrivées de mecs. Je les regarde se désaper. Se réajuster la queue dans le slip et fixer les pressions de leurs harnais avant de rejoindre la « fête ». Un pote à moi, presque toujours présent, adore pincer calmement mon prépuce pour me faire commencer à mouiller, pendant qu'il me cause de sa semaine de boulot. Tout au long de la fin de journée, il me passe aussi régulièrement le bout des doigts sur le trou, en me disant des trucs cochons, et en me faisant le décompte des mecs qu'il a pris dans le cul ou qu'il a lui-même baisé. Tout est hyper décomplexé. Je trouve cela fascinant autant que super dopant.

Une autre chose qui me plaît à fond, c'est d'aller pisser.
L'urinoir se trouve au sous-sol et il est commun. Il est très peu éclairé, et souvent, dans l'odeur et le bruit de jet de pisse, ça mate à fond. Les sexes sont de toutes les tailles, de toutes les formes, certains en pleine érection, le jet montant super haut avant d'aller s'écraser sur le carelage, d'autres encore au repos, leur propriétaire se masturbant pendant que l'urine s'en échappe... Ça leur en fout plein les mains. Moi, ça me fait baver ! Il y a un jeu d'interdits complètement hypnotisant. Un mec peut pisser cool, pendant qu'à côté de lui, un autre, à l'évier, est en train de se nettoyer les fesses du lubrifiant avec lequel on vient de le limer dans une cabine. Deux mecs peuvent s'embrasser devant les chiottes, pendant qu'un troisième leur pisse entre les torses. Et, évidemment, certains gars s'agenouillent dans l'urinoir, dos ou face aux pisseurs, pour se faire asperger.
Quel que soit le trip pisse envisagé, il m'excite à chaque fois.


Conditionné par la « bien-pensance », j'étais persuadé que seuls les gros pervers se rendaient dans ce type de repère, et pourtant la fréquentation est toute autre. Il y a évidemment de très très gros cochons qui sont là -et ça ajoute une certaine couleur à l'ambiance, pour être franc- mais ils ne constituent pas l'unique population.
Le lieu regroupe tous les types de mecs. Seul point commun : aimer le cul.
Ça tombe bien, c'est mon cas.

C'est connu, certains hommes sont voyeurs, d'autres exhibis, mais dans des lieux comme celui-là, l'opportunité de vivre son fantasme est poussée au maximum.
Un jour, un très grand gars d'une bonne soixantaine d'années n'a fait que se balader et s'asseoir par-ci par-là, à côté d'autres types, son gigantesque et très beau sexe ( Gi-gan-tes-que, Lilly ! ) complètement durci par instants, ou en juste semi-érection à d'autre. Rien d'un top model, mais une énergie sexuelle tellement rayonnante que, chaque fois qu'il croisait quelqu'un sur son passage, celui-ci le masturbait quelques secondes ou lui suçait la teub pour épater les copains. Quand il est venu se poser près de moi, comme tout le monde j'ai serré la paume de ma main autour de son jouet, pour le plaisir de me faire plaisir en lui en donnant sans doute aussi. Pas besoin de baiser, il était simplement motivé par l'idée de montrer sa longue queue en continu. Difficile à réaliser autre part...
Et franchement, tout le monde a regardé. Avec envie, malice, ou plein d'idées derrière la tête. Ce qui la lui raidissait encore plus, forcément.

Les farouches seront prompts à juger et s'offusqueront. Toujours.

Ils ne comprennent pas la pulse qui règne dans ce genre d'endroit. Ou veulent seulement s'interdire de la trouver excitante, n'en imaginer que des aspects sordides, pour sauver une apparence dont le système les rend prisonniers. Le sexe cristallise pour eux tant de tabous.
Ce que je vois, moi, c'est qu'au  sex-club, la sexualité révèle un large spectre de potentiels. Qu'elle se pratique de manière beaucoup moins frustrée et dans un respect et une bonhommie bien éloignés de la stigmatisation que peut générer la sexualité formatée. Les éléments qui ralentissent les interactions dans le modèle extérieur, n'y sont pas aussi primordiaux -âge, taille, style...-, ce qui permet des rencontres beaucoup moins consensuelles.

J'ai pu y essayer des choses que je n'étais pas certain d'apprécier et me faire mon idée.
Y découvrir par l'expérience, que ce que j'envisage comme un complexe, se révèle, en fait, être ce qui attire grandement d'autres mecs. Ça m'a permis de changer mon point de vue sur mon corps, et de gagner en confiance.
Le sex-club, me donne la possibilité de réaliser des fantasmes d'exhibitionnisme, de multi-partenaires, d'insatiabilité, de voyeurisme ou de scénarios, qui n'auraient probablement pas la même chance de se concrétiser dans la vie « habituelle ».

Une fois, un mec tout droit sorti d'un porno américain des studios Falcon m'a attrapé par la main, m'a emmené dans une cabine et m'a sucé pendant une quarantaine de minutes, en reniflant les poils de mon pubis, tout en me léchant les doigts par a coups, et me les plaçant sur ses tétons pour que je les lui travaille en même temps. « - I love foreskin. Do you mind if I chunk on yours ? » Ça m'a rendu fou de plaisir. Appuyé contre le mur ruisselant de condensation d'air, je regardais sa casquette retournée monter et descendre sur ma pine toute dilatée dans la lumière rouge, pendant qu'il me massait gentiment les boules avec les mains. Hyper chaud.
Après un temps, une forte envie d'uriner m'a prise, mais quand j'ai voulu me retirer, il m'a dit que je n'avais qu'à me laisser aller. Au début, je pensais qu'il me demandait de lui pisser dessus au milieu de la cabine, pourtant il ne s'est pas retiré de mon sexe qu'il continuait à exciter de ses muqueuses en le faisant descendre jusqu'à l'arrière de son pharynx avec de petits bruits de compression à chaque fois qu'il s'étranglait. Simplement, dans un mouvement de recul, ma bite posée sur sa grosse langue made in USA aplatie, il m'a fait un signe « oui » de la tête, les yeux rougis par le poppers. Et quand le flot de pisse est sorti de moi, il est descendu directement au fond de sa gorge. Ce qui ne l'a pas du tout interrompu dans son jeu avec ma queue, au contraire. Et moi, j'ai savouré chaque seconde !
Il a joui en me demandant de lui serrer très fort les tétons, et quand il s'est relevé, après avoir léché le contenu de sa main, il m'a fait un clin d'oeil ultra complice en me disant qu'il avait pris un pied de dingue mais qu'il ne voulait pas me faire juter, parce qu'il préférait que je puisse encore aller jouer avec d'autres types...
Je l'ai retrouvé plus tard, en train de se faire baiser par deux mecs en couple, tandis que moi je me faisais bouffer la chatte par deux gars d'âges super différents, et -tout en se travaillant les tétons tout seul, cette fois- il s'est décalé pour arriver à choper ma queue dans sa bouche à nouveau, alors que les deux mecs qui s'occupaient de lui s'acharnaient à le fourrer comme les types sur les écrans juste au-dessus de nous.
En arrivant sur ma teub, il a retourné sa casquette pour qu'elle ne gène pas sa descente, et il a recommencé à mordiller mon prépuce. "-You don't mind, huh ?"
Je n'aurais sans doute jamais vécu un truc pareil, ailleurs que dans un sex-club.

Tout s'y trouve à disposition pour transformer en réalité les choses sur lesquelles on peut fantasmer en les voyant dans certains films de cul. Promis, je vais continuer à explorer !

Et à vous raconter.


J'aimais pas les dimanches.
Mais c'est un truc qui a changé !

21 juillet 2020

JACUZZI

J'avais descendu mon cinquième verre de gin-tonic beaucoup plus vite que les précédents et mes jambes me paraissaient cent fois plus légères qu'à mon arrivée, deux heures plus tôt... On s'était grignoté un morceau sous la pergola de leur jardin en discutant de tout et de rien, le temps avait filé, mais comme ils m'avaient surtout invités pour me faire partager leur nouveau jacuzzi fraîchement installé, vers 23h30, après avoir ramené les plats et les couverts à la cuisine, Maxime était monté nous chercher des peignoirs pour éviter qu'on prenne froid en sortant de l'eau, tard dans la nuit... et Gilles avait chopé trois gobelets en plastique pour qu'on puisse continuer sur notre lancée, sans risquer de casser du verre, qui serait devenu invisible, une fois tombé au milieu des remous.

Mon taux d'alcoolémie m'entamait un peu, mais l'excitation avait gardé le dessus parce que j'avais hâte de découvrir la terrasse aménagée en hauteur et l'agencement du bain bulles qu'ils m'avaient faits miroiter. Et surtout, je savais qu'une fois dans la moiteur des jets massants, on n'allait pas rester longtemps à causer philosophie...

On est passé dans leur chambre, Maxime m'a tendu un des peignoirs, je me suis foutu à poil devant lui, la queue déjà plein de mouille sous le prépuce, puis quand on s'est tous trois retrouvés emmitouflés sous le tissu éponge, on s'est mis en route, d'autres bouteilles de gin et de soda à la main.

Maxime est un peu exhib. Il adore qu'on voie ses tatouages -et surtout sa queue !- dépasser de ses fringues. ( En été, il s'assied dans les transports en commun sans sous-vêtements, portant juste un short dont les jambes coupées très large permettent de déceler son épaisse paire de couilles poilues depuis les sièges en face et, quand il a soit-disant besoin de changer de position, il écarte généreusement les cuisses l'air de rien, en continuant de lire son magazine. En général, une revue économique. ). Sa ceinture n'était donc pas nouée et, en grimpant les marches en bois vers leur mezzanie extérieure, il m'a innocemment posé une question, pendant que Gilles, déjà arrivé en haut, s'affairait à régler la température de l'eau. Sa teub était quasiment à l'horizontale et, en atteignant les dernières marches, tandis que je répondais à son inutile interrogation un grand sourire alcoolisé sur le visage, il se l'est décalottée pour frotter doucement le méat de son gros gland avec un peu de salive qu'il avait fait tomber sur son pouce au moment ou je m'étais retourné. Ils sont tous les deux bien cochons, mais Maxime est le provocateur, là où Gilles est plutôt celui qui se « laisse volontiers faire ».

L'installation était impeccable. Revêtement de sol en bois de teck, finitions joliment exécutées, sièges transats à roulettes assortis, table basse, pots de fleurs savamment agencés... Rien à redire autour du jacuzzi, installé dans un élégant socle surélevé à baldaquins, entre lesquels de délicates tentures de tissu imperméabilisé pouvaient être tirées pour se protéger du soleil. Ou des regards indiscrets, le cas échéant.
« - Mais personne ne peut nous voir, t'inquiète. Les vitrages d'à côté ne sont pas assez hauts et, de toute façon, les maisons sont trop éloignées... En revanche, 'faudra pas parler trop fort, parce que le voisin de 84 ans dort avec sa fenêtre ouverte, et l'autre jour pendant que je baisais Gilles, il a visiblement entendu que Gilles kiffait comme je lui faisais le cul, et a gueulé qu'il allait appeler les flics... ». « -Moi, cela dit, ça m'a fait juter plus intensément ! » a chuchoté Gilles avec un clin d'oeil. 

J'ai retiré mon peignoir, Maxime a posé ses mains sur mon cul, puis y a collé sa bite pour m'écarter un tout petit peu les fesses avec, en me disant que ça faisait longtemps, et je me suis avancé pour escalader les trois marches de pierre bleue, qui donnaient sur le plan d'eau en mouvement, sous lequel des bulbes lumineux projetaient des cycles de couleurs changeantes.

Je n'avais profité d'un jacuzzi privé qu'une seule fois ; à Fire Island. Sur le porche d'une villa donnant sur la baie. Moment ultra romantique, en fin de nuit aussi. Sans quoi, je m'étais déja assis dans ceux des centres thermaux, m'étais déjà décontracté dans ceux des saunas gays après avoir joui un peu plus tôt dans une de leurs backrooms, avais essayé ceux des parcs aquatiques ( Que je recommande le moins du monde, d'ailleurs ! ) mais n'avais jamais eu l'occasion de me poser dans le jacuzzi personnel d'amis.
 
Gilles est venu s'installer à ma gauche, et Maxime, la queue dressée vers le ciel étoilé est entré dans l'eau à 37 degrés par le côté où il n'y avait pas d'escalier.
Quand il a posé sa première jambe dans le bassin gonflable, ses testicules se sont mises à remuer juste à côté de mon épaule droite. Il a fini par s'asseoir au milieu des bulles, sa jambe gauche collée directement contre ma jambe droite. Il n'a plus rien bu. Il a tout de suite mis ses deux mains sous l'eau. Il se masturbe énormément. Il me l'a expliqué. Il est obsédé par les orgasmes. Il le fait avec les deux mains. Pas uniquement parce que sa bite est gigantesque, mais parce qu'il aime bien utiliser la paume de l'une et le bout des doigts de l'autre. Donc, il s'est masturbé et Gilles a fait de même. 

J'avoue m'être paluché un peu aussi, mais j'étais dans une humeur plus décontractée que sexuelle à ce moment-là. Gilles causait avec moi. De mes conditions professionnelles, de mes projets, mes envies, mes espoirs. De temps à autre, sa main se détachait de sa tige pour venir caresser le bas de mon ventre et mon pubis. Mais je ne bandais pas.
Ca excite fort certains hommes qu'un mec ne bande pas, quand eux, en revanche, sont super excités. Moi, je dois bien admettre que ça m'excite terriblement. De ne pas bander quand les mecs autour de moi sont durs comme de la brique. Je me sens complètement utilisable. Complètement « à disposition ». C'est de l'ordre du fantasme, mais je me sens vraiment « sextoy vivant ». Prêt à simplement exécuter. Etre usé.
 
Maxime a agrippé ma main droite et l'a refermée sur son sexe. Il a un sexe épais. Surtout à la base. Gilles est très fier du sexe de son mec. Il en parle comme d'un trésor. Et avec humour, il explique à qui veut l'entendre que pour leur mariage, il lui a offert un cockring plutôt qu'une alliance, parce qu'à l'intérieur il avait pu faire graver tous ses rêves, ce qu'il n'aurait pas pu faire dans une alliance...
Je ne me suis jamais fait baiser que par Gilles. Parce que Maxime a un outil qui m'impressionne trop.

Me voilà donc, la main droite en train de monter et descendre sur l'outil de Max, et la main droite de Gilles me câlinant délicatement les boules, et descendant vers mon trou de chatte.
Il est probablement minuit et demi et on est comme trois chaudasses dans un jacuzzi chichement éclairé, au milieu de la campagne, avec le bruit des grillons. Gilles bouge vers moi et m'embrasse. Maxime attrape mes hanches et tente de m'asseoir sur lui. Il ne cherche pas à me pénétrer. Juste à m'asseoir entre ses jambes, pour qu'il puisse mater son mec me bouffer la gueule et me sucer les tétons. Gilles adore me lécher. Il m'appelle son frisko parce qu'il trouve que ma peau a le goût de la couche de chocolat givré entourant la glace vanille, sur les bâtonnets sucrés. Le torse à moitié hors de l'eau, quand je commence à avoir un peu froid, je replonge deux minutes sous les bouillonnements et Max en profite pour me mordiller la nuque.
« -T'es content ? C'est ce que tu attendais de ta fin de soirée ? C'est chouette, parfois, d'improviser, non ? »...
A qui le dis-tu ! J'ai deux garçons tout sexys rien que pour moi, et personne aux alentours pour nous intimider ou nous décourager d'être cochons à volonté.
La bite de max ne ramollit pas. Je n'ai d'ailleurs jamais vu sa queue ramollir quand il baise. Il est ultra demandeur. « - J'adore vous regarder. Continue à l'embrasser, Gilles ! Ca ne vous dérange pas si je m'assieds sur le rebord et que je me branle en vous matant ? »
Pas le temps de lui répondre qu''il est déjà en train de s'exécuter. Il est dans son jardin, après tout. Aucune autorisation n'est nécessaire.
Gilles bande à présent très fort aussi. Sa bite n'est pas du câlibre de celle de son amoureux, mais il aime me montrer que je l'excite, et il tape le bout sur le milieu de mon torse. Ce que j'aime, c'est que ni l'un ni l'autre ne me fait mention de mon sexe qui, lui, reste mou. Ils ne sont pas inquiets. Je prends mon pied. Une érection ne doit pas en être la preuve.
« -Je ne pensais pas que tu viendrais quand on t'a invité... Les gens sont pas fans des trucs de dernière minute. » me susurre Gilles au creux de l'oreille avant de replonger sa langue contre la mienne, pendant que sous l'eau son majeur dessine des cercles contre mon sphincter.

« - Vous êtes beaux » gémit Max.
Il se masturbe toujours, mais il a changé de technique. Seuls son pouce et son index entourent maintenant la base de son gland, et il effectue de petits serrages réguliers à cadence rythmée.
Je suis au milieu. Je me laisse totalement aller. Gilles me lèche les aréoles, et me demande si je veux encore un peu de gin-tonic. Je réponds que je veux bien. Il en boit une gorgée, et me la reverse directement dans la bouche. Il doit à présent être une heure du matin et personne n'a froid. Maxime est complètement surexcité et Gilles et moi sous les effets des vapeurs d'eau et d'alcool.
« - J'ai envie de jouir. » lance Maxime.
« - On a dit pas dans le jacuzzi ! » réfrène Gilles.
Je ris. Fort. Et les deux interrompent ce qu'ils sont en train de faire pour mettre leur doigt devant la bouche en sifflant « Chuuuut », me montrant la maison du voisin de 84 ans...
Je pose ma main devant ma bouche en signe de stupéfaction, et eux deux se relèvent.
J'ai leurs deux sexes juste devant les yeux. Et croyez-moi, on a tous envie d'avoir leur deux sexes juste devant les yeux.
« -On va continuer dans la chambre ».
« -Tu reviendras une prochaine fois pour le jacuzzi, ok ? ».
Pour leur signifier mon accord, je prends chacune de ces deux belles bites dans ma bouche plusieurs fois d'affilée, puis les colle l'une à l'autre pour les sucer toutes les deux en même temps. Gilles et Maxime s'embrassent, puis récupèrent leur peignoir, le mien, et on éteint la machinerie avant de redescendre vers leur maison.

On baise une bonne partie de la nuit. Gilles entre en moi. Délicatement au départ, puis de plus en plus frénétiquement. Me donnant l'impression de ne plus vraiment pouvoir se contrôler. Et Maxime le pénètre pendant qu'il a encore sa queue à l'intérieur de mon cul. Maxime bande sans arrêt. Et il aime regarder. Il aime regarder son mec. Il aime me regarder. J'adore le sexe hyper playful, et avec eux, c'est toujours le cas. Ils ne se prennent pas la tête. N'ont pas besoin de s'auto-regarder. Et comprennent que les pauses sont un moyen de se reconnecter les uns aux autres plutôt que le constat d'une fatigue...
Alors qu'il est toujours au fond de moi, Gilles se couche sur le dos en attrapant chacun de mes genoux, tout en continuant les mouvements de va et vient en moi, et Maxime viens lécher mon trou et la queue de son mec pendant qu'elle entre et sort. Je crois que c'est à ce moment que j'arrête de retenir mon excitation, et quelques secondes plus tard, je joui à raison de quatre saccades nerveuses... dont -vu la position que nous avons- l'une va se coller contre l'épaule gauche de Gilles qui me laboure toujours les entrailles.

Maxime rit. Me demande si je veux que lui aussi me baise un peu, parce qu'il en meurt d'envie, vu ce à quoi il vient d'assister. Mais je suis claqué, et je décline poliment. Tout en séchant que la taille de l'outillage de Max viendrait probablement ajouter une touche de douleur au plaisir que je viens de ressentir pendant près de deux heures. Alors sans rien dire il entre d'un coup rapide en Gilles qui m'attrape la nuque, me retourne, et m'embrasse fougueusement.
Maxime jouit en Gilles au bout de quatre minutes. Gilles joui juste après, en nous demandant à chacun de lui mordre un téton. Et pour terminer, Max lui ordonne de recracher le sperme qu'il vient de lui juter dedans, pour l'étaler sur son propre torse en me disant « -T'as vu comme il est sex mon mec ? J'adore avoir mon foutre sur moi après que je l'ai craché en lui." C'est pas class. Mais qu'est-ce que c'est chaud.

Et... on s'endort.

Je me réveille à neuf heures et demie le lendemain, avec la queue de Gilles complètement raidie, coincée entre mes fesses. « -Je peux ? Tu as envie ? T'aimes ça, le matin ? » me demande-t-il gentiment, et j'acquiesce. « -Je ne me serais pas permis de te baiser sans ton accord, mais je suis réveillé depuis vingt minutes, et je n'en peux plus d'être collé contre toi, j'avais tellement envie de le faire quand même... Seulement, je ne sais pas comment tu aurais réagi, alors je me suis abstenu. »
Gilles n'a même pas besoin de me lubrifier. Je suis encore rempli de silicone de notre session de la veille. Et, une heure plus tard, assis sur la banquette du train du retour, je me perds à repenser comment on a réveillé Max en le suçant avec complicité jusqu'à la sortie de son lait du matin dont Gilles s'est délecté... Le contrôleur est assez sexy. Mon trou est encore assez accessible, et je me demande si... j'oserais lui proposer... ?

LET'S TALK ABOUT SEX ( CLUB ), BABY !

Quand ça arrive, c'est à peu de choses près toujours le même rituel. On est dimanche. La matinée se déroule calmement et le temps sembl...