26 février 2019

LOS ANGELES

Ma main est entrée en lui d'un coup, super profondément.
Jusqu'au coude. Avec une facilité déconcertante. Il était hyper souple et ouvert. Je pouvais sentir ses anneaux tout relaxés. J'avais joué fist avec d'autres gars avant lui, mais jamais me trouver si loin avait pu aller aussi vite. Et il avait l'air de kiffer, pendant que le lube graissait mon bras.
D'habitude ça m'excite moyen le J-Lube qui commence à coaguler. Mais là, je ne sais pas, il y avait quelque chose de l'ordre de la transe. Un peu comme un rituel du plaisir. Comme quoi, on n'a pas besoin de came. C'est dans la tête. 

Je n'aurais jamais cru qu'un mec comme lui puisse s'intéresser à un mec comme moi. Qu'un type de Los Angeles, foutu comme dans les vidéos de fist devant lesquelles je me branle sur les sites de cul ait envie de rencontrer ( et jouer ) avec un petit européen maigrichon comme moi.
Et pourtant, il est venu me chercher dans le hall de son hôtel, dans son training en nylon, avec sa casquette, ses lunettes de soleil, en sandales-chaussettes. Hyper looké, et moi hyper casual.
Je l'ai trouvé super attirant. Et en montant vers l'étage où se trouvait sa chambre ça m'a fait super chier qu'un employé nous accompagne avec un trolley de vêtements...
Il n'aurait pas été là, je lui aurais probablement doigté le cul, dans l'ascenseur, la main directement dans l'arrière de son pantalon.

Je me demandais comment il allait trouver mon corps, par rapport au sien que je trouvais si parfaitement à mon goût. Son petit corps trapu, musclé, avec un cul d'acteur porno. Ses yeux super intenses et sa petite moustache.

En arrivant devant son lit, il m'a dit qu'il fallait qu'il se rince encore juste une fois, pour être 100% sûr. Et il est parti dans la salle de bain où je pouvais le voir s'introduire l'embout en plastique de sa douchette en même temps que j'entendais le bruit de la robineterie. C'est dingue comme l'action la plus improbable peut vous rendre fou d'excitation quand elle se déroule dans le bon contexte. Et le contexte était le bon. Il était à poil dans sa douche, rempli d'eau. Et moi je sentais ma queue qui mouillait, mouillait, mouillait. Et j'aimais vraiment beaucoup ça.

Il est revenu et a commencé à me sucer à genoux sur le tapis, en me disant que j'étais beau, que je lui plaisais et qu'il était triste de ne pas m'avoir rencontré avant, car il repartait le lendemain pour les Etats-Unis.
Moi, je le regardais s'occuper de ma queue, en lui demandant de mordiller mon prépuce de plus en plus fort en posant ses paumes doucement sur mes pectoraux, et je lui passais la main droite sur la figure, autant séduit que fou d'excitation.
 
On est monté sur le lit, et pendant qu'on s'embrassait, j'ai commencé à lui travailler le cul avec plusieurs doigts de la main, en le maintenant contre moi de l'autre bras.
( Vous ai-je déjà dit que j'adorais embrasser ? Ha ha. ) 
Puis, il a soudain pris les devants, est descendu du lit, s'est appuyé contre le rebord, genoux au sol et le haut du corps allongé sur le matelas, en me disant de me recouvrir le bras de lubrifiant, avant de lui en remplir le cul.
Je me suis exécuté, et alors il a guidé ma main à l'intérieur de lui. Ma main qui, comme je l'écrivais plus haut est entrée en profondeur très très simplement. Il a gémis. J'ai senti que lui même était surpris d'être aussi ouvert. Et j'ai adoré. Simplement adoré. J'aurais franchement pu jouer à ça toute la nuit.

Mais il avait, lui, déjà joué à ça tout le weekend, et apparemment, il avait l'intérieur un peu endolori. Ce qu'il m'a dit en se redressant pour recommencer à m'embrasser parce que ça l'embarrassait de m'avoir fait me déplacer pour si peu.
Je lui ai expliqué que l'embrasser toute la soirée me rendrait certainement tout aussi heureux. Et c'est ce qu'on a fait.

Je me suis assis sur son visage, lui ai fait redresser ma queue chaque fois qu'elle bandait un peu moins, on s'est regardé intensément, il a passé les mains sur mon bas ventre, sa langue cherchant doucement la saveur à l'intérieur à l'intérieur de ce prépuce qui le rendait fou...

Ma main est entrée en lui tellement facilement. J'oublierai jamais.
Et c'est bizarre, hein mais... j'ai très envie de visiter Los Angeles.

20 février 2019

MAL A L'AISE...

Le mec était mal à l'aise. Je l'ai remarqué dès qu'il a passé le pas de ma porte.
Ça se transpire, le malaise. Et du coup la personne en face sait directement que ça ne va pas le faire.

C'est plutôt terrible, parce que quand ça arrive on commence à espérer très fort qu'on se trompe si le mec nous plaît quand même physiquement ( sauf que la plupart du temps l'instinct fait sacrément bien son job ) ou alors à élaborer la stratégie la plus efficace possible pour écourter la rencontre sans heurter.

Le type était mal à l'aise et ça m'embêtait. Pas parce qu'il n'avait pas le droit d'être mal à l'aise. Mais parce que ce soir là j'avais envie d'un plan vraiment sex avec un mec qui m'aurait branché dès son arrivée. Un type chaud bien dans ses bottes, sûr de lui, qui m'aurait d'emblée attrapé la nuque pour me rouler une longue pelle, et qui se serait serré contre moi pour me faire sentir la bosse dans son pantalon m'appelant à retirer mes fringues. Or là, on n'était pas du tout à cet endroit d'énergie.
Le garçon riait de façon un peu niaise en découvrant mon appartement, et moi, je parlais de choses plus inintéressantes les unes que les autres vu que en me rendant compte qu'un moment de gêne n'est pas si vite passé que ça.

Comme j'aime vraiment beaucoup embrasser et que c'est ça qui a l'art de lancer ma machine, une fois qu'il a eu fini de retirer son manteau je me suis approché de lui et lui ai pris la nuque ( comme j'aurais aimé qu'on me le fasse, mais soit... ) pour poser ma bouche contre la sienne.
Pas mauvais kisser, mais aucune tension. Aucune motivation. J'avais l'impression que mon comportement le laissait complètement pantois. Il ne refusait pas mes avances, mais il ne créditait pas non plus le plaisir qu'elles pouvaient éventuellement amener. Chaque fois que je caressais sa peau par dessous son t-shirt, ça ne manquait pas, il riait.
On discutait depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux ( sociaux-pathes, oui ! ) et on n'avait pourtant pas prévu de se voir pour discuter psychanalyse jungienne ... Mais là, je me sentais presque con de tenter de jouer le jeu de l'érotisme.

Je lui ai quand même retiré son pull et l'ai invité à passer dans la chambre. Ce qu'il n'a pas refusé.
On s'est déshabillé, et on a continué à s'embrasser sur mon lit.
Seulement, quand on est capable d'analyser dans le détail précis un baiser pendant qu'on est en train d'y procéder, c'est qu'on n'est pas du tout dans ce qu'on est en train de faire. Et c'est exactement ce que je ressentais. Je me suis arrêté en me disant que de toute façon ça ne prendrait pas, et j'ai observé la rondeur de son joli cul dont il m'avait envoyé une photo sur WhatsApp. Malheureusement, soudain c'est comme si « malaise » y était écrit.
Ça ne m'a pas empêché de passer la main dessus et entre ses fesses, parce que merde, il était quand même super bandant son cul et que si le courant était mieux passé je me serais fait un bonheur de lui travailler longuement. Mais rien chez lui ne semblait réagir avec désir.

Le problème – enfin à certains moments, ça n'en est vraiment pas un – c'est que quand on m'embrasse je bande, c'est assez systématique ( mon cerveau doit trouver le contact des langues entre elles très stimulant j'imagine ; je ne vous raconte même pas quand on le fait à plus que deux ! ) et du coup même si la session de baisers n'avait pas été dingue, j'avais une sacrée érection.
Il l'a vu. M'a sucé, gentiment. Sauf que là non plus il n'y avait pas l'air d'y avoir de passion. Alors les choses se sont d'elles-mêmes terminées, sans extase, sans jouissance, juste par une petite discussion durant laquelle je lui ai demandé si il était mal à l'aise. Et comme il n'était pas tard, je lui ai dit que le plus simple serait qu'il retourne chez lui.
Quand il m'a lancé « - Ah ? Tu me remballes chez moi ? » je me suis demandé si il me prenait pour un imbécile. Mais j'ai encore pris le temps de lui expliquer que c'était pour ne pas qu'on se sente tous les deux mal pris de devoir passer la nuit dans le même lit ( le mien, qui plus est ! ). Et de s'épargner l'épisode du réveil l'un en face de l'autre le lendemain...

Parce que non, ça ne sert à rien de s'imposer d'aller plus avant quand la plaisir ne se répand jamais. C'est notre corps qu'on partage. Pas un simple chronométrage temporel qui nous offre des km de voyage gratuits si on en accumule assez sur l'année.

Une connaissance a trouvé que j'étais culotté d'avoir dit à ce garçon de retourner chez lui. Que dans la même situation, si il est déjà nu avec le mec, même si il ne lui plaît pas, il « termine », « va jusqu'au bout » parce que bon « il ne veut pas lui faire de peine » et que de toute façon comme ils sont déjà arrivés « jusque-là » autant finir. « - Tu t'arranges pour jouir vite fait. Même si ce n'est pas top, c'est déjà ça. »

Quelle tristesse. Quel raisonnement en déni complet de soi-même. Et de l'autre ! A qui on n'offre plus qu'un rapport sexuel au rabais, plus vraiment concerné.
On se perd un peu quand on va dans cette direction, ou je me trompe ?
Être honnête avec la/les personne(s) en face de nous, pour moi c'est ce qui témoigne le plus du respect qu'on lui/leur porte, même si le potentiel de notre rencontre n'est pas celui qu'on pensait.

Le garçon mal à l'aise est reparti dans la nuit, et je me suis dit que j'avais toujours l'occasion de me mater un porno si je voulais, mais je ne l'ai pas fait. Parce qu'au final on n'est pas des robots. Malgré que les applis veuillent qu'on finisse par le penser.
Même quand ce n'est que pour « baiser » un coup, rester droit dans mes bottes me plaît... Parce que je ne voudrais pas qu'on ME baise « vite fait » dans l'espoir de me faire repartir chez moi le plus vite possible sans devoir faire « l'effort » de me le demander.

16 février 2019

UN TOUT NOUVEAU BLOG !

Un long moment, je me suis demandé si créer un nouveau blog était une bonne idée.
J'en avais tenu un précédemment, mais relancer la machine valait-il la peine ?

Un long moment, je n'ai pas eu en tête de thématique particulière sur laquelle écrire.
Peut-être que je ne me sentais pas non plus le courage de la régularité.


Et puis, en en parcourant certains, je me suis rendu compte que s'imposer un rythme ultra constant de rédaction n'était pas obligatoire pour être lu. Qu'on pouvait aussi partager les choses quand on le choisissait, plutôt que "comme-il-était-conseillé-de-le-faire".
Sans devoir correspondre. Enfin, que le blog offrait encore malgré tout un sympathique espace de liberté.
C'est ce qui m'a fait revenir.

Je relance un tout nouveau blog.
Pour parler de sexualité, de rapports, d'humeur, et d'une multitude d'autres choses qui se passent dans ma vie de garçon qui préfère les garçons. Un tout nouveau blog, parce que des tas de choses m'interpellent.
Et que certaines fois, j'aurai envie de vous les raconter.

Voici mon tout nouveau blog !

LET'S TALK ABOUT SEX ( CLUB ), BABY !

Quand ça arrive, c'est à peu de choses près toujours le même rituel. On est dimanche. La matinée se déroule calmement et le temps sembl...