Le mec était mal à
l'aise. Je l'ai remarqué dès qu'il a passé le pas de ma porte.
Ça se transpire, le malaise. Et du coup la personne en face sait directement que ça ne va pas le faire.
Ça se transpire, le malaise. Et du coup la personne en face sait directement que ça ne va pas le faire.
C'est plutôt terrible, parce que quand
ça arrive on commence à espérer très fort qu'on se trompe si le
mec nous plaît quand même physiquement ( sauf que la plupart du
temps l'instinct fait sacrément bien son job ) ou alors à élaborer
la stratégie la plus efficace possible pour écourter la rencontre
sans heurter.
Le type était mal à l'aise et ça m'embêtait. Pas parce qu'il n'avait pas le droit d'être mal à l'aise. Mais parce que ce soir là j'avais envie d'un plan vraiment sex avec un mec qui m'aurait branché dès son arrivée. Un type chaud bien dans ses bottes, sûr de lui, qui m'aurait d'emblée attrapé la nuque pour me rouler une longue pelle, et qui se serait serré contre moi pour me faire sentir la bosse dans son pantalon m'appelant à retirer mes fringues. Or là, on n'était pas du tout à cet endroit d'énergie.
Le garçon riait de façon un peu niaise en découvrant mon appartement, et moi, je parlais de choses plus inintéressantes les unes que les autres vu que en me rendant compte qu'un moment de gêne n'est pas si vite passé que ça.
Comme j'aime vraiment beaucoup embrasser et que c'est ça qui a l'art de lancer ma machine, une fois qu'il a eu fini de retirer son manteau je me suis approché de lui et lui ai pris la nuque ( comme j'aurais aimé qu'on me le fasse, mais soit... ) pour poser ma bouche contre la sienne.
Pas mauvais kisser, mais aucune tension. Aucune motivation. J'avais l'impression que mon comportement le laissait complètement pantois. Il ne refusait pas mes avances, mais il ne créditait pas non plus le plaisir qu'elles pouvaient éventuellement amener. Chaque fois que je caressais sa peau par dessous son t-shirt, ça ne manquait pas, il riait.
On discutait depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux ( sociaux-pathes, oui ! ) et on n'avait pourtant pas prévu de se voir pour discuter psychanalyse jungienne ... Mais là, je me sentais presque con de tenter de jouer le jeu de l'érotisme.
Je lui ai quand même retiré son pull et l'ai invité à passer dans la chambre. Ce qu'il n'a pas refusé.
On s'est déshabillé, et on a continué à s'embrasser sur mon lit.
Seulement, quand on est capable d'analyser dans le détail précis un baiser pendant qu'on est en train d'y procéder, c'est qu'on n'est pas du tout dans ce qu'on est en train de faire. Et c'est exactement ce que je ressentais. Je me suis arrêté en me disant que de toute façon ça ne prendrait pas, et j'ai observé la rondeur de son joli cul dont il m'avait envoyé une photo sur WhatsApp. Malheureusement, soudain c'est comme si « malaise » y était écrit.
Ça ne m'a pas empêché de passer la main dessus et entre ses fesses, parce que merde, il était quand même super bandant son cul et que si le courant était mieux passé je me serais fait un bonheur de lui travailler longuement. Mais rien chez lui ne semblait réagir avec désir.
Le type était mal à l'aise et ça m'embêtait. Pas parce qu'il n'avait pas le droit d'être mal à l'aise. Mais parce que ce soir là j'avais envie d'un plan vraiment sex avec un mec qui m'aurait branché dès son arrivée. Un type chaud bien dans ses bottes, sûr de lui, qui m'aurait d'emblée attrapé la nuque pour me rouler une longue pelle, et qui se serait serré contre moi pour me faire sentir la bosse dans son pantalon m'appelant à retirer mes fringues. Or là, on n'était pas du tout à cet endroit d'énergie.
Le garçon riait de façon un peu niaise en découvrant mon appartement, et moi, je parlais de choses plus inintéressantes les unes que les autres vu que en me rendant compte qu'un moment de gêne n'est pas si vite passé que ça.
Comme j'aime vraiment beaucoup embrasser et que c'est ça qui a l'art de lancer ma machine, une fois qu'il a eu fini de retirer son manteau je me suis approché de lui et lui ai pris la nuque ( comme j'aurais aimé qu'on me le fasse, mais soit... ) pour poser ma bouche contre la sienne.
Pas mauvais kisser, mais aucune tension. Aucune motivation. J'avais l'impression que mon comportement le laissait complètement pantois. Il ne refusait pas mes avances, mais il ne créditait pas non plus le plaisir qu'elles pouvaient éventuellement amener. Chaque fois que je caressais sa peau par dessous son t-shirt, ça ne manquait pas, il riait.
On discutait depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux ( sociaux-pathes, oui ! ) et on n'avait pourtant pas prévu de se voir pour discuter psychanalyse jungienne ... Mais là, je me sentais presque con de tenter de jouer le jeu de l'érotisme.
Je lui ai quand même retiré son pull et l'ai invité à passer dans la chambre. Ce qu'il n'a pas refusé.
On s'est déshabillé, et on a continué à s'embrasser sur mon lit.
Seulement, quand on est capable d'analyser dans le détail précis un baiser pendant qu'on est en train d'y procéder, c'est qu'on n'est pas du tout dans ce qu'on est en train de faire. Et c'est exactement ce que je ressentais. Je me suis arrêté en me disant que de toute façon ça ne prendrait pas, et j'ai observé la rondeur de son joli cul dont il m'avait envoyé une photo sur WhatsApp. Malheureusement, soudain c'est comme si « malaise » y était écrit.
Ça ne m'a pas empêché de passer la main dessus et entre ses fesses, parce que merde, il était quand même super bandant son cul et que si le courant était mieux passé je me serais fait un bonheur de lui travailler longuement. Mais rien chez lui ne semblait réagir avec désir.
Le problème – enfin à certains
moments, ça n'en est vraiment pas un – c'est que quand on
m'embrasse je bande, c'est assez systématique ( mon cerveau doit
trouver le contact des langues entre elles très stimulant
j'imagine ; je ne vous raconte même pas quand on le fait à
plus que deux ! ) et du coup même si la session de baisers
n'avait pas été dingue, j'avais une sacrée érection.
Il l'a vu. M'a sucé, gentiment. Sauf que là non plus il n'y avait pas l'air d'y avoir de passion. Alors les choses se sont d'elles-mêmes terminées, sans extase, sans jouissance, juste par une petite discussion durant laquelle je lui ai demandé si il était mal à l'aise. Et comme il n'était pas tard, je lui ai dit que le plus simple serait qu'il retourne chez lui.
Quand il m'a lancé « - Ah ? Tu me remballes chez moi ? » je me suis demandé si il me prenait pour un imbécile. Mais j'ai encore pris le temps de lui expliquer que c'était pour ne pas qu'on se sente tous les deux mal pris de devoir passer la nuit dans le même lit ( le mien, qui plus est ! ). Et de s'épargner l'épisode du réveil l'un en face de l'autre le lendemain...
Parce que non, ça ne sert à rien de s'imposer d'aller plus avant quand la plaisir ne se répand jamais. C'est notre corps qu'on partage. Pas un simple chronométrage temporel qui nous offre des km de voyage gratuits si on en accumule assez sur l'année.
Il l'a vu. M'a sucé, gentiment. Sauf que là non plus il n'y avait pas l'air d'y avoir de passion. Alors les choses se sont d'elles-mêmes terminées, sans extase, sans jouissance, juste par une petite discussion durant laquelle je lui ai demandé si il était mal à l'aise. Et comme il n'était pas tard, je lui ai dit que le plus simple serait qu'il retourne chez lui.
Quand il m'a lancé « - Ah ? Tu me remballes chez moi ? » je me suis demandé si il me prenait pour un imbécile. Mais j'ai encore pris le temps de lui expliquer que c'était pour ne pas qu'on se sente tous les deux mal pris de devoir passer la nuit dans le même lit ( le mien, qui plus est ! ). Et de s'épargner l'épisode du réveil l'un en face de l'autre le lendemain...
Parce que non, ça ne sert à rien de s'imposer d'aller plus avant quand la plaisir ne se répand jamais. C'est notre corps qu'on partage. Pas un simple chronométrage temporel qui nous offre des km de voyage gratuits si on en accumule assez sur l'année.
Une connaissance a trouvé que j'étais
culotté d'avoir dit à ce garçon de retourner chez lui. Que dans la
même situation, si il est déjà nu avec le mec, même si il ne lui
plaît pas, il « termine », « va jusqu'au bout »
parce que bon « il ne veut pas lui faire de peine » et
que de toute façon comme ils sont déjà arrivés « jusque-là »
autant finir. « - Tu t'arranges pour jouir vite fait. Même si
ce n'est pas top, c'est déjà ça. »
Quelle tristesse. Quel raisonnement en
déni complet de soi-même. Et de l'autre ! A qui on n'offre
plus qu'un rapport sexuel au rabais, plus vraiment concerné.
On se perd un peu quand on va dans cette direction, ou je me trompe ?
Être honnête avec la/les personne(s) en face de nous, pour moi c'est ce qui témoigne le plus du respect qu'on lui/leur porte, même si le potentiel de notre rencontre n'est pas celui qu'on pensait.
Le garçon mal à l'aise est reparti dans la nuit, et je me suis dit que j'avais toujours l'occasion de me mater un porno si je voulais, mais je ne l'ai pas fait. Parce qu'au final on n'est pas des robots. Malgré que les applis veuillent qu'on finisse par le penser.
Même quand ce n'est que pour « baiser » un coup, rester droit dans mes bottes me plaît... Parce que je ne voudrais pas qu'on ME baise « vite fait » dans l'espoir de me faire repartir chez moi le plus vite possible sans devoir faire « l'effort » de me le demander.
On se perd un peu quand on va dans cette direction, ou je me trompe ?
Être honnête avec la/les personne(s) en face de nous, pour moi c'est ce qui témoigne le plus du respect qu'on lui/leur porte, même si le potentiel de notre rencontre n'est pas celui qu'on pensait.
Le garçon mal à l'aise est reparti dans la nuit, et je me suis dit que j'avais toujours l'occasion de me mater un porno si je voulais, mais je ne l'ai pas fait. Parce qu'au final on n'est pas des robots. Malgré que les applis veuillent qu'on finisse par le penser.
Même quand ce n'est que pour « baiser » un coup, rester droit dans mes bottes me plaît... Parce que je ne voudrais pas qu'on ME baise « vite fait » dans l'espoir de me faire repartir chez moi le plus vite possible sans devoir faire « l'effort » de me le demander.
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