Sur l'appli,
après m'avoir rappelé qu'on s'était déjà vu en vrai - parce que
je venais de lui envoyer une notification lui stipulant que je le
trouvais sexy et qu'au 21ème siècle on n'a visiblement plus le
droit de faire deux fois la même chose sur les réseaux sociaux sans
se faire blâmer - le mec m'a écrit qu'il me trouvait un peu trop
volage à son goût. Et que chacun son truc, mais qu'il n'était pas
intéressé par ce genre de garçons-là.
Volage. Je n'avais plus pensé à ce
mot depuis la deuxième année secondaire à l'école. Période
durant laquelle nous chantions encore parfois la comptine « Dans
mon jeune âge ».
« J'ai connu dans mon jeune âge
Le plus joli garçon du village
Mais il est devenu volage
C'est pourquoi je ne l'aime plus
Il a tout dit tout dit tout dit
Il a tout dit tout dit tout dit toooout diiiit ... » Et ainsi de suite !
Volage, donc.
Et moi qui ai pourtant l'impression de
ne pas m'amuser autant que j'aimerais !
Dans un premier temps, le mec n'avait pas répondu quand je lui avais demandé à quel endroit nous nous étions déjà vus, alors poliment j'avais expliqué qu' étant célibataire le droit m'était accordé, me semblait-il, de fréquenter autant d'adultes majeurs que je le souhaitais. Seulement, mon argument n'avait pas de poids à ses yeux, et il m'a annoncé que je « consommais » un peu trop de garçons en même temps et que lui, il n'était pas « comme ça ».
Quelle drôle de formulation. Consommer.
Je lui ai d'emblée dit que je ne consomme personne. Que je partage des moments de plaisir avec des gens quand l'attirance ressentie est mutuelle. Mais que quoi qu'il en était, le débat était obsolète, puisqu'il ne me disait pas où on s'était déjà croisé.
Dans un premier temps, le mec n'avait pas répondu quand je lui avais demandé à quel endroit nous nous étions déjà vus, alors poliment j'avais expliqué qu' étant célibataire le droit m'était accordé, me semblait-il, de fréquenter autant d'adultes majeurs que je le souhaitais. Seulement, mon argument n'avait pas de poids à ses yeux, et il m'a annoncé que je « consommais » un peu trop de garçons en même temps et que lui, il n'était pas « comme ça ».
Quelle drôle de formulation. Consommer.
Je lui ai d'emblée dit que je ne consomme personne. Que je partage des moments de plaisir avec des gens quand l'attirance ressentie est mutuelle. Mais que quoi qu'il en était, le débat était obsolète, puisqu'il ne me disait pas où on s'était déjà croisé.
Sa réponse m'a effaré presque plus
que l'utilisation de ce mot un peu désuet.
Il m'avait vu dans un sex-club. Durant une sex-party.
On était à une sex-party dans un sex-club et il me considère volage d'y avoir pris du plaisir.
Il m'avait vu dans un sex-club. Durant une sex-party.
On était à une sex-party dans un sex-club et il me considère volage d'y avoir pris du plaisir.
Parfois, on ne devrait même pas
prendre le temps d'essayer de comprendre les gens.
Même si c'est ce que la nouvelle bibliothérapie d'épanouissement personnel veut nous faire croire à longueur de bouquins vendus trop cher.
Tant que vous ne faites de mal à personne, baisez avec autant de gens que vous voulez, tant qu'eux autant que vous êtes consentants.
Même si c'est ce que la nouvelle bibliothérapie d'épanouissement personnel veut nous faire croire à longueur de bouquins vendus trop cher.
Tant que vous ne faites de mal à personne, baisez avec autant de gens que vous voulez, tant qu'eux autant que vous êtes consentants.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire