23 mai 2020

PREMIERE TOUZE

Je voulais le voir ce vendredi-là. Et je m'y étais pris un peu tard pour le lui dire. 
« Je vais à une touze » avait été sa réponse. 
D'emblée, sur un coup de tête, j'avais demandé si je pouvais l'accompagner... 
Il fallait s'inscrire via un groupe Gayromeo et ça risquait d'être un peu limite question timing au vu des règles établies par l'organisateur, mais il était d'accord d'appuyer ma demande auprès de lui si je m'inscrivais directement.
Je l'ai fait. Et une fois ma demande appuyée, j'ai reçu mon feu vert.

Grande maison. Sonnette. Porte vitrée. Premier étage. Gigantesque appartement duplex. Plein de mecs déjà présents à notre arrivée. Et une sensation incroyable. 
Première touze. Première fois. Tout le monde en harnais/jockstrap ou bite à l'air. Certains en train de discuter dans des fauteuils, d'autres buvant un verre dans la cuisine.
On drope notre contribution dans la tirelire près de la porte et on se fraye un chemin entre les corps jusqu'à la buanderie, où des sacs en plastique sont disponibles pour droper nos affaires. Une deux trois ; nous aussi nous voilà en jockstrap, tétons tout durcis par l'excitation.

Dans l'ambiance très décontractée, le gars qui organise prend les « nouveaux » par la main et les présente aux habitués. Après m'avoir demandé mon prénom, et l'avoir annoncé à la cantonade donc, il précise qu'il faut être gentil avec moi car c'est ma première fois, et en profite pour rappeler la règle : « Un non, les garçons, c'est un NON ! ». Puis après m'avoir fait une bise sur les lèvres, il se tourne vers l'ami avec qui je suis arrivé et lui confirme qu'il a bien fait de m'amener avec lui.

Faut que je boive un truc. Alcoolisé. Je mouille comme un fou. Il y a du pré-cum plein l'avant de mon jockstrap. Je me tourne pour me servir une vodka-tonic, et me dirige vers le buffet où des tonnes de bouffe ont été préparées pour les invités par le maître des lieux. Dingue !
En chemin, sur le scooter de mon pote, j'avais soudain été pris d'un doute, au cas où m'emmenait dans un lieu un peu glauque. Mais pas du tout. Les mecs étaient tous super sympas, pas tous complètement déchirés aux psychotropes comme souvent dans les sex-clubs, et surtout, tout le monde avait le sourire, personne ne se la ramenait.

Sur le point d'attraper une deuxième olive verte aux piments, je sens deux mains se poser sur mes fesses juste retenues par l'élastique noir de mon slip de sport et certains doigts se faufiler dans la rainure pour aller doucement me caresser le trou.
« - Je peux être le premier à te baiser, s'il te plaît ? » me lance une voix. Je me retourne, et un grand type au corps bien tapé me fait face avec un énorme sourire sur le visage.
Il bande sous son mini short en nylon. Sa queue est super impressionnante, et il prend ma main pour la poser dessus. « - J'ai pas arrêté de te mater quand on te présentait au groupe. T'es canon. J'ai envie de baiser ton cul. »
Dans une touze, forcément, on allait pas commencer par parler littérature ! Mais woof...
 
Moi qui m'imaginais petit niais de service vu que c'était ma première fois, voilà que je me fais inviter à me faire sauter avant même d'avoir terminé mon premier verre. « - T'as vraiment une grosse bite. J'ai pas super l'habitude. », je lui dis. « - T'inquiète. J'ai du poppers. On prendra le temps qu'il faut. Mais j'ai envie d'être le premier à faire rentrer ma teub l'intérieur de toi. Tu as déjà été à l'étage ? Sinon, je te fais visiter... ». 
Et le voilà qui m'entraîne dans l'escalier vers le niveau supérieur. « - Là, t'as la salle de bain, si tu veux prendre une douche ou te rincer la chatte à un moment... Et puis, là, c'est la chambre. Personne ne baise encore parce qu'on attend que la majorité des participants soient arrivés pour donner le signal. Mais dès que ce sera fait, les mecs vont monter ici. Tu verras. »
La chambre est rectangulaire. Il y a une télévision qui diffuse déjà un porno, et un sling est placé au milieu de la pièce devant un grand lit king size. Juste à côté du meuble télé, un petit canapé en skaï. Et sur les tables de nuits et les deux autres meubles à tiroirs sont disposés plein de bouteilles de lubrifiant et des sachets de capotes. Ultra bien organisé.
«  - A mon avis, on ne va plus tarder. Si tu veux une place sur le lit, faudra être rapide. »
Il me fait redescendre à la cuisine, et après un deuxième verre de vodka, je dois pisser.
 
Je ne le retrouve pas en sortant des chiottes, et remonte voir à l'étage s'il y est retourné.
La chambre est déjà plus remplie que quelques minutes auparavant, mais pas de trace de mon séducteur à grosse queue. J'hésite à redescendre à nouveau, mais vu son conseil sur les places dans le lit, je m'y installe tant que c'est encore possible. 
On sent que tout le monde est très excité, et qu'il est temps que le type qui accueille lance la soirée.
Deux mecs sont déjà en train de se caresser à côté moi quand il arrive pour expliquer encore deux trois détails sur les poubelles qu'il a placées un peu partout et l'importance de refermer les bouteilles de poppers avant de les poser sur son mobilier... Puis, il lance enfin la fiesta, et dans la chambre tout se met instantanément en route.

J'étais posé sur les genoux et dès l'instant où les beats de musique repartent à la hausse, je sens des mains partout sur moi. Sorti de je ne sais où, un mec est déjà en train de me lécher la chatte, et un autre embrasse mon nombril en passant son nez dans mes poils pubiens.
Je n'ai pas eu le temps de respirer, que la pièce, qui était encore en stand-by trente secondes avant s'est transformée en bordel. Un bordel qui m'excite tellement, que j'ai peur de juter. Déjà.
Il y a tellement de mecs. Tellement d'odeurs de musc mélangées. C'est quelque chose de totalement décomplexé, d'extrêmement sensuel. Les deux garçons qui se caressaient sont maintenant en train de se sucer et, autour du lit, d'autres les regardent. Certains à genoux suçant ceux qui restent debout. Ca gémit et ça grogne, où que je pose le regard.
 
Un blond au regard super doux est en train de lécher mes couilles, pendant que le gars qui embrassait mon nombril est au travail sur ma bite devenue toute droite. S'il me suce trop longuement, c'est certain, je vais avoir un orgasme. Trop vite. Comme un gamin trop content d'avoir passé la porte de son parc d'attractions préféré. Je descends du matelas et, à peine passé la porte vers le couloir, les deux garçons qui s'occupaient de moi y montent et se roulent des pelles. Quand je reviendrai une petite demie heure plus tard, je les retrouverai en train de se faire monter tous les deux en s'embrassant toujours, par deux types d'une cinquantaine d'années, des tatouages plein les torses.
Sauf que pour le moment, je dois retourner me boire un truc.
Ma teub est toute congestionnée dans l'avant de mon jockstrap, et en descendant l'escalier vers la cuisine, les mecs qui montent passent la main dessus ou la mordillent vite fait d'un air complice.
 
Vodka-tonic et sandwich mou à la main, je passe dans le grand salon par lequel nous sommes entrés en arrivant. Mon pote est en train de sucer un black. Je pensais jouer un peu avec lui parce que ça fait un moment qu'on ne s'était plus vus, mais je vais suffisamment trouver de quoi me divertir si ça n'arrive pas. Il me fait un sourire quand je passe à côté de lui, et me demande si j'ai pris de quoi bander toute la soirée parce qu'il y a plusieurs types qui lui ont dit qu'ils avaient envie de jouer avec moi. Si je n'ai pas la queue qui reste droite, il a du Kamagra à me passer.
Interaction un peu hors du temps, et il se remet à pomper la bite du garçon noir qui visiblement ne comprend pas le français. 

Il y a une énergie inexplicable dans cette maison. L'humeur est sexuelle, mais pas grossière comme parfois dans les circuit-parties. On dirait que tout le monde a envie de plaisir. Pas d'obscène.
Y a tous les types de corps. Tous les types de corporalité. Et chacun est dans le partage de fun. Pas dans la démonstration.
Le temps de finir mon sandwich je m'assieds dans un canapé et je mate un homme très grand, jambes écartées en face de moi, qui se masturbe lentement en me regardant droit dans les yeux. Il fait tomber des filets de salive directement sur son gland sans vérifier si ils arrivent où il faut pour lubrifier. Ce qui compte ce sont visiblement mes yeux. Si je réfléchissais trop à la situation, elle pourrait sans doute me faire éclater de rire, mais là, j'aime beaucoup.

Mon beau gosse du début reste introuvable, alors je me décide à remonter voir ce qui se passe dans la chambre.
Arrivé dans le couloir, j'aperçois un gars avec qui je converse depuis quelques temps sur les réseaux, et on se touche respectivement l'avant du slip l'un et l'autre. Il me suce devant une grande armoire à miroir, juste en face de la salle de bain, et après avoir enfilé un préservatif je le baise alors qu'il est appuyé à la rampe de la cage d'escalier. Les types passent à côté de nous. Certains m'embrassent. Certains l'embrassent lui. Un type caresse mon entrejambe pendant que je continue mon va et vient... 
Mais j'étais remonté parce que j'ai envie de pomper un mec bien bâti, et comme il y en a un qui vient de se mettre juste derrière moi, je me retire du petit cul que je suis en train de queuter, j'enlève ma capote, et, après l'avoir jetée dans une des poubelles de la chambre, je reviens dans le couloir pour me mettre à genoux et m'amuser.
 
Pas besoin d'avoir le moindre remord ; entre temps, mon petit cruise-boy a déjà un autre mec dans la chatte, et j'aime beaucoup l'idée de sentir ses boules à lui, venir frôler de temps en temps mon visage, pendant que je m'occupe du joli monsieur en harnais qui a l'air d'aimer comme je lui humidifie l'outil. Gros outil avec un prépuce sur lequel je tire comme un sale gamin. Je ne sais pas quelle heure il est. Je m'en fous. Je prend un pied de malade. Tellement de mecs. Tellement de bites.
Je suce le mec en harnais au moins quarante minutes. Il me caresse tout le temps le visage en me regardant. C'est hyper connecté sexy et génial. D'autres mecs viennent mettre leur queue à hauteur de ma bouche, mais je joue celui qui ne veut faire du bien qu'à mon master. Il sourit. Ca peut paraître con, mais j'adore quand les garçons ont le sourire pendant le sexe. Le x a tellement altéré l'aspect fun du cul, que beaucoup parmi nous disent « fuck » et gardent le visage fermé quand ils baisent. Moi, j'aime les yeux qui pétillent et les big smiles. Les « t'es beau » et les « j'te kiffe ». Lâche-moi un « T'aimes ça, hein, p'tite salope ? » autant que tu veux, mais fais-le avec le sourire.
Mon français – oui il est français – se retire délicatement parce qu'il a chaud et me laisse pour aller s'hydrater. Moi, je me relève et entre dans la chambre.

Sur le sling, un gars très poilu est en train de se faire fister. 
Je mate, un peu hagard. Impressionné.
Celui qui entre son poing est super appliqué, et partout autour, ça baise. Il y a une forte odeur de poppers. Des bouteilles sans capuchon sont posées sur les radiateurs. Ca rend l'ambiance assez irréelle. Je m'assieds sur le canapé en skaï à côté de la télé, et quelques seconde après je suis en train de me faire sucer, pendant que je suce un type debout à côté de moi. Relax. Complètement dans le sexe.
Il se met devant moi pour faciliter les choses, attrape une capote, lubrifie sa queue, et retire la tête du garçon qui est en train de me sucer, pour pouvoir me relever les jambes. Je suis en déséquilibre un quart de seconde, pendant lequel un autre mec me met une bouteille de nitrite d'amyle sous les narines... Je respire. Profondément. 
Et je me fais pénétrer comme rien. Plus du tout en déséquilibre. Le corps du type qui me shafte me maintient dans la bonne position. Il me fait respirer sa fiole de façon régulière. Mon trou est super ouvert. Aucune douleur. Je ne fais que prendre mon pied. 
Je me sens ultra bien. 

Au-dessus de moi, deux participants se branlent en me regardant, quand j'entends 
« - Oh... Tu m'avais dit que je pourrais être le premier ! ».
Le beau matou du début de soirée est de retour. On s'était probablement croisé plusieurs fois sans se voir. Je pensais qu'il m'avait oublié. Et maintenant, le voilà tout déçu.
« - La prochaine fois, tu me laisses te baiser en premier. Ok ? ». La prochaine fois ? Il vient chaque fois ? Ok. Je viendrai aussi. Il m'embrasse doucement par-dessus le mec qui est toujours en train de m'enculer. C'est super doux. En aussi complètement pornographique. 

Le type qui se fait fister respire fort et, après avoir soufflé quatre fois, le mec qui me baise se retire pour enlever sa capote remplie de foutre. En jutant, il a posé ses deux grosses mains sur pectoraux, ce qui m'a donné la sensation d'etre complètement à lui.

Ruisselant de transpiration, je me lève, le cul tout « gras », pour me diriger vers la salle de bain, mais une main attrape mon poignet, et avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, je me retrouve entre le lit et le sling, de l'autre côté de la chambre.

Comme au début de la soirée, je me fais caresser de partout, mordre dans la nuque, sucer les tétons, lécher le trou. Mon trou tout gras. Mais les mecs sont tellement excités que ça ne fait qu'augmenter leur lubricité. Et franchement, je serais bien con de m'en plaindre. Je sens les bites raides contre mes hanches, mes fesses, contre l'arrière de mes jambes. C'est grisant. Certains aimeraient entrer la leur en moi. Et vu comme je me suis élargi, ce ne serait pas difficile, pourtant je contrôle.

Un peu retenu prisonnier mais kiffant ça, je commence à me masturber. Doucement d'abord, en fermant les yeux. Je laisse faire. Je bande si fort. J'accélère le rythme en rouvrant les yeux. Trois mecs sont à genoux par terre, deux se tiennent debout de chaque côté de moi et un dernier se maintient à mon épaule pendant qu'il se fait baiser par l'un de ceux qui sont assis sur le lit. L'un des trois au sol n'arrête pas de serrer mes couilles dans la paume de sa main. Je reçois des baisers en continu.J'en ai la chair de poule partout sur le corps et des centaines de frissons

Alors, d'un coup un seul, le sperme sort de moi, sans que je ne puisse rien contrôler. Les jets sont nombreux. Il y en a qui atterrit sur le torse et le visage des garçons les plus proches, qui continuent à passer leurs mains sur mon torse. La tête me tourne. L'un deux se jette sur mon gland pour avaler tout ce qu'il peut. Cela m'effraie un peu. Et en même temps, la sensation de sa langue autour du centre mon excitation me rend totalement fou. Lâcher prise si complet.

Deux soubresauts encore, une dernière pointe de semence au fond de la gorge du garçon qui finit par se redresser et me dire merci à l'oreille, et... je fonce sous la douche.
Celui qui était à ma droite vient m'y rejoindre. « - Ca te dirait qu'on se revoie ? Tu me plais énormément. C'était beau de te voir t'éclater. J'ai envie que tu le fasses rien qu'avec moi, un de ces quatre... ».

Je quitte la grande maison vers 05h du matin.
Sans saluer le pote avec qui j'étais venu, trop occupé qu'il est encore à sucer et entrer sa belle grosse bite à la chaîne dans les chattes des mecs accroupis, béats de plaisir devant lui. Je sais qu'il ne m'en tient pas rigueur.
Je rentre à pieds. Le vent léger a un côté très apaisant. Et il me suffit de suivre les rails du tram pour trouver mon chemin dans la ville sans réfléchir. J'ai bien trop le sexe en tête...

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